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Un été 62

Concerto De Aranjuez

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En vente (18 € + 5 € de port)

Via l'auteur:

par mail (marctestud@sfr.fr)

par téléphone (06 65 05 35 23)

par voie postale (26 allée Clément Marot, 33470 Gujan Mestras)

Via l'éditeur:

https://www.editions-beaurepaire.fr

En librairie : Fnac, Amazon, Decitre

Ce livre est né d'une rencontre.

28 février 2015, médiathèque de Gujan-Mestras,  présentation de  mes deux premiers livres. Un homme était assis au premier rang. En fin de séance, avec émotion, il a dit qu’il se reconnaissait dans cette enfance algérienne. Au cours des dédicaces, nous avons bavardé un moment. Il s’appelle José Paracchini, un nom qui ne renie pas ses origines hispano-italiennes. Il habitait  Jean-Bart, un village du littoral algérois. 

Quelques semaines plus tard il est venu chercher des livres pour offrir à sa famille. Nous avons sympathisé et largement évoqué les  petits bonheurs, les couleurs et les senteurs de notre enfance. Il s’est peu étendu sur le dernier épisode, l’été 62.

Lors de notre rencontre suivante José, pour la première fois, a raconté son histoire, cette vie qui a basculé  brusquement dans le cauchemar, son cheminement de  reconstruction. L’idée de l’écrire m’a provoqué un flash.

Pendant trois années, muni de mon olympus-enregistreur, j’ai retrouvé José à Cazaux, le village qui est devenu sa seconde patrie. Ni sensiblerie, ni misérabilisme dans son récit mais de la pudeur. Parfois ses yeux se brouillaient, je sentais son trouble mais il continuait sans que sa voix ne fléchisse…

 

Bien que ce livre soit un roman il fait largement référence à des évènements vécus.

14 juillet 2016… Un camion fou déboule sur la promenade des Anglais semant la mort et l’horreur.

David tente de rejoindre Nice à la recherche de sa famille qui a assisté au feu d’artifice…

Plus de cinquante ans après tout remonte à la surface : Alger, les bombes à la terrasse des cafés qui tuent à l’aveugle, Jean-Bart, son village natal où il vit les dernières heures de l’Algérie Française…

Port de Jean-Bart

« Noël, sa vie est ancrée ici comme  « l’éléphant », ce gros rocher debout sur le port de Jean-Bart »

 

 

1922316 351927334973620 3127015529968851756 n« Quand les bateaux rentraient, avec Djelloul on dégringolait les escaliers jusqu'au flanc du pointu couché sur le sable pour contempler dans les filets les bacorettes frétillantes. On en prenait une dans chaque main en glissant deux doigts dans les ouïes. Nos bras lestés de trois kilos brandissaient les trophées, comme Marcel les bartavelles »

 

33939650 dsc00347 modifi 3« C’est foutu ! David a le pressentiment que tout va basculer, que la nuit va engloutir ce décor, son enfance, que le monde dans lequel il a grandi est condamné à disparaître, que le présent glisse sans prévenir vers les souvenirs »

 

 

Ile sandja

« L'espace de quelques instants, comme un flash dans le hublot, les falaises de Jean-Bart et, juste devant, l’île Sandja, l’île des gourmandises de l’été avec sa falaise d’un côté,

sa plage de l’autre qu’on rejoignait à la rame... Elle résiste à tout. En 42, les avions allemands et italiens l'avaient bombardée la prenant du ciel pour un porte-avions »

 

 

599623 233340170116775 726961327 n« Dernier bout d’Afrique avant de basculer de l’autre côté de la mer. Les tympans de David sont au bord de l’implosion.

Le temps des regrets, de la nostalgie commence, de quelque chose qui met toujours hors de tout, l’exil, et pire, la privation de liberté »

 

Mur de la prison de re« Incroyable ! La caserne Thoiras est le premier bâtiment sur la droite à l’entrée de la cité. Un mirador se dresse posé sur  un haut mur aveugle surligné de barbelés.

Saint Martin de Ré l’estivale, cache une autre réalité, moins brillante, plus sombre : la prison. Drôle d’accueil pour les vacanciers !  Ministère de la Justice : Une pancarte barrée des couleurs tricolores se fait toute petite.

Quand les trente détenus débarquent : le silence »

 

Centrale de re copie« Accolés aux bâtiments administratifs, un sas d’entrée à ciel ouvert et un chemin de ronde au milieu de la double enceinte. Puis une grande bâtisse  blanche de quatre étages, sans doute une construction récente, que les « anciens », arrivés en mai, ont baptisé  HLG (Habitations à Loyer Gratuit). »

 

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« Le clocher de l’église a disparu dans la nuit, les flonflons de la fête ont repris, ponctués toutes les quinze minutes par le bing bing de la cloche, comme pour rappeler qu’en prison chaque moment est décortiqué. La lente, l’impitoyable fuite des heures. »

 

Iles du salut guyane

« Trente degrés de moyenne dans la journée ! La température rappelle celle de la Kabylie au mois d’août, l’humidité en plus. Kourou est une ville grouillante, incroyable  diversité de couleurs de peau, de regards qui se croisent sur les échafaudages.

Dans cette tiédeur lourde et permanente de l’air aux brusques averses diluviennes les bagarres sont monnaie courante… Mais ici, casse pas la tête, apré lapli, sébotan Le soleil reprend vite ses droits et finit toujours par montrer le bout du nez. »

 

Fusee ariane

 

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